Mamadou H.
né le ..
Fils de ..
et de ..
Nationalité tunisienne
Maison d'arrêt de Carcassonne
Cellule.... Bâtiment...

 


Carcassonne, le 28 février 1987

 

Cher Monsieur Consulat de Marseille,

 

 

J'ai l'honneur de vous faire cette lettre pour vous adressez mon affaire de accuser de viole..

J'ai connu Valérie il y a deux ans, la première année on ce voyè mais je ne l'est pas toucher, puis ça été plus serrieux et on a été dans une boite de nuit Club66 - Baritina Club et l'autre boite Nux Club. Je la racontré cette femme dans une boite de nuit Club 66. Après un an, c'est elle qui ma proposer pour rester avec elle. On été dan un hôtel au centre de ville à Perpignan qui [s'appelle] Ahlitina et l'autre hôtel à la venue du général de Gaul à Perpignan. Après quelques mois, je la ratrouve c'est une femme qui fume du chutte, je la dit si tu veux rester avec moi il ne faut pas fumer de chutte. Elle ma répondu je ne peu pas arrêter de fumer de chutte. Je [l'ai] laissé tomber pendant un mois, est après c'est elle qui vient me chercher dans cette boite de nuit Baritina Club. Elle ma dit pardonne-moi Mamadou, je savais c'est une chose dangereuse. Je la répondu je ne peux pas être complice dans une affaire de drogue avec toi.

Le 11 août je compagner un ami qui [s'appelle] B...C... Mohammed et sa femme à Marseille, et je revenu à Perpignan le jour même ; j'été à Perpignan, j'été déjà très fatigué je monte vers la Gare de Perpignan pour chercher un paquet de cigarette et j'été avec un marocain, après lorsque j'acheter la cigarette Ali le Marocain me dit monte vite pour boire quelque chose.

Après quelques minutes on sortit et je monte dans ma voiture et j'ai descendu vers la venue de la Gare. Justement je la rencontrai Valérie à la venue du général de Gaul. Je marrete, elle venu est monté derrière je lui dis ou tu vas aller elle me dit je promène. Elle est rester avec moi et Ali pendant une heure dans le centre ville. Après je demandai pour Ali et Valérie où je vous laisse, personne qui mon répondu. J'ai été dans un café au centre ville. Je les ai répondu la deuxième fois. elle repondu moi je veux aller au boite de nuit. Je la repondu je peux pas alller au boite comme cette femme il fume du chutte et Ali il montre un morceau de chutte pour elle !

Valérie elle m'a dite moi je reste avec Ali. Je la dit si tu veux rester avec lui. Ali il ma dit compagne moi au champs de mars. Je les racompagne tous les deux jusqu'a ou l'habite Ali, jusqua la porte. Ils descendu tous les deux vers chez lui et moi je fais un demi tour je les [ai] vu il sont battu et tombé par terre, je ma arreter pour s'éparrer entre les deux et comme je connesse la fille dans le temps je demander quesque passer personne qui mon répondu etr lorsque l'autre il ma parler en arabe elle descendu ou est-elle la première fois, je l'appeler personne qui ma répondu. Je laisse et je suis parti vers le centre ville après quelque vingt minutes j'été arrêté par la police comme quoi je la violé cette femme j'été au commissaria de police et il [n'ont] pas voulu prendre ma voiture et le lendemain il va chercher la voiture il ne l'on pas trouvé. "déja il été volé. Ils ont trouvé ma voiture après 15 jours de la faire".

J'ai fait la reconstitution sur le lieux où j'ai été accusai 19 février 87 et depuis plus de nouvelle de monsieur le juge M. D.

Bien sûr le juge toujours il veu me forcer pour dire je violè cette femme. Et moi je l'ai pas touché ce soir là simplement je l'ai laissé avec Ali parce que c'est elle qui voulait. Au début [que] je la connaissais elle s'appelè Valérie, et maintenant elle s'appelle pas Valérie elle s'appelle un autre prénom. La mère de la fille elle a déclaré le 12 août oui des fois on l'appelle Valérie, et la fille elle déclare au juge d'instruction le 19 février 87 je m'appelle pas Valérie, mais je m'appelle Jenny.

Et j'ai plein de droits, mais le juge il veut me laisser en prison. et je suis un artisan maçon et j'ai des ouvriers qui ne peuvent pas travailler, en plus j'étais southien de famille.

 

Monsieur le Consulat je vous donne le nom et la dresse de mon avocat pour que vous puissiez avoir l'autre information.

Maître P. L.

Tél. : 68.......

 

 

Monsieur le Consel, je tiens à vous affirmez ma gratitude et ma sinpati que j'ai à votre écar

 

 

Mamadou