Mardi 21 juillet 1998

 

Mon Fifi,

 

Il y a des jours comme ça, où je m'aperçois combien je t'aime : ça me paraît tellement évident.

Dans ces moments-là, j'aimerais qu'on soit dans une île, dans un paysage superbe, tous les deux sans personne, sans les soucis de la vie, avec tout ce qu'on désire à portée de main, et gratos.

D'aussi loin que je me rappelle, j'ai toujours fait ce rêve d'être peinarde sans personne, avec l'homme dont je serais follement amoureuse. C'était un rêve de petite fille, de princesse, de château - et de prince charmant.

Ce genre de rêve qu'on garde avec un peu d'amertume en grandissant.

Aujourd'hui il me revient, peut-être parce que j'ai trouvé un super-prince charmant des temps modernes, et même si c'est complètement idiot, je me dis que peut-être un jour on aura un beau château et qu'on y finira nos jours, heureux, entourés de plein d'enfants et de petits enfants, comme dans les contes.

Je sais, tu es en train de penser que je divague complètement. Mais, même si tu étais bien au courant que je suis tarée, j'ai passé un cap décisif...

Mais bon, en fait je crois que c'est tout simplement que je me sens vraiment bien auprès de toi et, en définitive, je voulais simplement te dire que je t'aime, alors voilà :

JE T'AIME !

 

Gaby