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La France peut-elle tenir encore longtemps ?, s'interroge Agnès Verdier-Molinié. Et elle avance une série de faits terrifiants à la vérité, dont je ne produis ici, naturellement, qu'un tout petit échantillon. Apparemment, les Français se soucient comme d'une guigne de cette dérive suicidaire, puisqu'ils viennent de faire un (relatif) triomphe à la machine de guerre électorale concoctée par le sieur Mélenchon : retraite à 60 ans, dépenses somptuaires tous azimuts, recrutement de fonctionnaires à gogo, créolisation de la France, béante ouverture à la "diversité" des cultures... et j'en passe. Les générations suivantes paieront ! Le temps n'est sans doute pas aux Cassandre, qui ne ferment pas les yeux lorsque le navire fonce droit sur l'iceberg. Il faut que l'orchestre continue à jouer ses valses ! Lorsque les lendemains déchanteront, nous ne serons plus là pour pleurer. Comme dirait Onfray, restons dignes tandis que tout tangue autour de nous ! Car selon ses expressions, nous sommes englués dans une dictature douce, nous subissons une sorte de tyrannie souriante (spécialement à travers les médias), toutes pratiques qui annihilent le bon sens du peuple...

 

"La vérité ? Nous sommes à sec. Nous vivons à crédit. Plus que partout ailleurs en Europe. [...] Nous devons tous collectivement voir les choses en face : la France n'est plus ce qu'elle était et l’État français, comme son système de soins, comme sa Sécu, comme ses collectivités ne sont plus des modèles"

A. Verdier-Molinié

 

 

La conseillère du ministre le dit crûment mais le constat est clair : "Pendant le pic de la crise sanitaire, l'État a tourné avec 80 % des agents en moins. 20 % ont suffi à faire fonctionner les administrations centrales. À quoi servent les 80 % restants ?"
Depuis le premier confinement, 100 000 agents de l'État auraient disparu des radars, selon les informations qui circulent à Bercy.

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L'avidité de lecture dans Une enfance de rêve

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Pour célébrer dignement cette Fête des Mères 2022, je mets en ligne un texte de Catherine Millet. Un très beau texte, de mon point de vue. Et donc, auparavant, pour séparer le bon grain de l'ivraie, il faut que je dise deux ou trois choses d'elle - et de ses possibles concurrent(e)s. Parce que, si sa sexualité tous azimuts me fait frémir (mais dans un seul ouvrage, singulier au sein de toute l'œuvre), son écriture m'enchante, que voulez-vous. Le terme n'est d'ailleurs pas suffisant. Bref.
Une enfance de rêve : on pourrait se méprendre sur le titre de cet ouvrage, et son sens. Il s'agit d'une enfant sensible, issue d'un couple (Simone-Louis) désuni, dommage collatéral de la guerre - et il y en eut tant. D'une enfant qui rêve un peu son enfance, grâce à sa boulimie de lecture et... son dialogue avec Dieu (incroyable mais pas ridicule, cette naïve foi solidement chevillée au corps). Car comme nous l'apprit Molière, la vie rêvée est tellement plus vaste que la vie vécue. S'est-elle réfugiée dans les livres, à cause d'une réalité par trop médiocre, tellement insupportable ? Je ne sais. Mais la passion de la lecture conduit immanquablement à l'écriture : Proust est l'écrivain-fétiche de notre Catherine, et cela ne m'étonne guère. Pour de nombreuses raisons, je me sens parfaitement à son niveau (uniquement à son niveau de ressenti, s'entend), lorsque je lis, en particulier, "Si les enfants des couples ratés grandissent plus vite que les autres, c'est bien sûr parce qu'ils ont accès au versant noir de la réalité conjugale, c'est parce qu'ils sont propulsés de plain-pied dans la vie des adultes, dont ils deviennent en quelque sorte les égaux". Bref, une fois encore.

 

"Écrire n'est peut-être que cela, éviter d'avoir à refermer le livre pour répondre à ceux qui vous rappellent à la réalité, et poursuivre le fil de la fiction dans laquelle on est entré pour le tresser plus intimement avec les fibres de sa vie".

C. Millet

 

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L'anti-politique des élites

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La récente condamnation en appel des époux Fillon, d'une sévérité extraordinaire (prison ferme, 10 années d’inéligibilité pour l'époux, deux pour son épouse, très fortes amendes) se trouve être quasiment concomitante de la parution de la dernière livraison (février 2022) de la Revue des Deux Mondes. Et ce fait m'incite à proposer ici, outre un bref commentaire de la condamnation (quand bien même il est malséant de commenter une décision de justice), la mise en ligne d'un article, à mes yeux "extraordinaire" lui aussi, paru dans la dite Revue...
Mais avant d'en venir au fait, et pour rafraîchir peut-être la mémoire du lecteur à propos d'une allusion faite dans cet article, je me permets de rappeler que la "loi Avia" (loi du 24 juin 2020, du nom de la "rapporteuse", la députée LREM Laetitia Avia) avait pour ambition affichée de lutter contre les contenus haineux sur internet ; qu'elle fut violemment critiquée par nombre de personnalités diverses, au nom de la liberté d'expression, et qu'elle fut d'ailleurs sévèrement "retoquée" par le Conseil constitutionnel.

 

"On a vu de quoi cette politique a été capable une fois aux affaires. Loin de mobiliser les volontés, elle s'est accompagnée comme il était à prévoir d'un discours moralisateur privilégiant les émotions sur la raison, dégoulinant de bonne conscience..., ignorant la dimension tragique de l'histoire (donnant des leçons à foison, notamment sur le passé de la France, dénonçant la colonisation française comme "crime contre l'humanité". niant l'existence d'une "culture française", lui préférant "une culture en France, diverse", etc.), multipliant des prêches sans portée, très vite fragilisée par l'irruption du tragique, en particulier la décapitation de Samuel Paty, événement atroce ignoré en France depuis les coupeurs de têtes de l'époque révolutionnaire"

J. de Saint-Victor

 

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"Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques"

Jean Jaurès (au Lycée d'Albi, le 30 juillet 1903)