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Jean-Marc et Françoise, ou la vie conjugale...

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Ainsi donc, le 8 mars est la journée de sensibilisation et de mobilisation des élèves des écoles, collèges et lycées pour les droits des femmes et l'égalité entre les filles et les garçons.
Dès lors, allons-y gaiement et apportons notre modeste pièce à l’édifice, que dis-je au piédestal sur lequel chaque élément féminin exige d’être placé, faute de quoi on hurle à la victimisation…

 

En 1964, le réalisateur André Cayatte avait réalisé un film qui m’avait donné à penser. En fait, il s’agissait de deux films parallèles, Jean-Marc ou la Vie conjugale (1er volet, avec Jacques Charrier en vedette) et Françoise ou la Vie conjugale (Marie-José Nat, l’épouse).
Cet ensemble m’avait beaucoup frappé, car c’était déjà, au premier abord, un véritable tour de force : à propos de scènes rigoureusement identiques, les deux époux, tour à tour, réagissaient de façon diamétralement opposée, les certitudes bien ancrées en chaque spectateur en prenant un sacré coup !
Plus modestement, le document (souriant) que je mets en ligne (et beaucoup plus récent, car il date de 1980) permet à tout un chacun de constater, une fois encore, que qui n’entend qu’une cloche, n’entend qu’un son. Ainsi, les sempiternelles jérémiades féminines peuvent-elles, éventuellement, être remises à leur place réelle… Mais pour autant, qu’on se le dise : je suis plutôt gynophile. Mais jusqu’à un certain point.

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Le mal du siècle ?

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Élu à la Présidence de la République depuis un peu plus de six mois, Georges Pompidou, au cours d'un voyage aux États-Unis, était invité, par le gouverneur de Californie, un certain Ronald Reagan, à prendre la parole devant le "Commonwealth Club" de San Francisco. Qu'on me pardonne, mais prenant connaissance de ce discours dans la revue l’Éducation, je n'ai pu m'empêcher de songer à un autre Georges, j'ai nommé Bernanos et ses humbles cahiers d'écolier. C'est dire en quelle estime je tiens le discours dont on va lire la transcription. Intelligence et finesse, clarté et lucidité, immense culture au service d'une honnêteté certaine... D'autant qu'on peut légitimement penser que Pompidou ne s’appuyait pas (comme tant d’autres) sur des "nègres"... Et quand je pense qu'il commence par citer Détruire, dit-elle, le roman de Marguerite Duras, publié un an plus tôt aux Éditions de Minuit... Et quel écho aujourd'hui, à la fois avec la négation généralisée de la valeur travail, et l'invasion festive de la drogue révélée par la triste affaire Palmade... ou encore la descente aux enfers de... San Francisco...

 

"Pour nous, Français, San Francisco rappelle encore la marche vers l’Ouest et la ruée vers l’or et la porte ouverte sur le monde immense du Pacifique. Mais c’est aussi une des plus grandes villes de la Californie moderne, État dont le jeune visage change sans cesse, que nous nous représentions, hier, couvert uniquement de champs d’orangers, qui devint le pays des stars et de Walt Disney avant d’apparaître comme l’État le plus mouvant et le plus dynamique de la Fédération, capable de jeter à l’Est traditionnel le défi du développement industriel, urbain, technologique, intellectuel"

G. Pompidou

 

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Redeker, un type bien (mais un détestable footeux)

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J'écoutais récemment, ou plus exactement je ré-écoutais en podcast, une des si éclairantes émissions produites par Alain Finkielkraut sous la rubrique "Répliques". Il s'agissait du numéro diffusé en direct le samedi 8 octobre 2016, et qui s'intitulait, "De quel mal souffre l'école de la République ?". Pour débattre de cette question qu'on m'accordera absolument capitale, le meneur de jeu avait en face de lui deux invités, tous deux fort connus pour diverses raisons, et peut-être d'abord parce qu'il s'agit de deux auteurs prolifiques : Philippe Meirieu et Robert Redeker.
Le premier était qualifié de "spécialiste de la pédagogie", et de "professeur émérite à l’université Lumière Lyon 2". Le second était plus sobrement présenté : "professeur agrégé de philosophie". Tous deux sensiblement de même génération (Meirieu, de cinq ans plus âgé que Redeker).

 

"OK Redeker a peut-être été insultant. Plus insultant que certains "bouffeurs de curés" envers l'église catholique ? A-t-on appelé au respect de la culture catholique après des charges contre les curés ? Je me demande si derrière les appels à la modération, au respect des cultures différentes, il n'y a pas en fait la trouille de voir les barbus commettre des attentats en France... Les intégristes, c'est comme les fascistes : si on les respecte on est cuit..."

Guillaume S., Courrier des lecteurs, Le Monde, 1er octobre 2006.

"Il est convenu que nous soutenons Redeker au nom de la liberté d'expression, tout en nous désolidarisant de ses opinions. Fort bien. Mais dans le secret de nos consciences, nous qui avons fréquenté un peu, non pas l'islam, mais ses manifestations extérieures, nous savons parfaitement que Redeker a raison. Pas à 100%, bien sûr. A 99,5%. Mais chut, c'est un secret, ne le répétez pas, ou alors préparez-vous à devoir bien vous planquer. Sinon, la paix et la tolérance ne vous louperont pas".

Mustafa, Courrier des lecteurs, Le Monde, 2 octobre 2006.

 

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"Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques"

Jean Jaurès (au Lycée d'Albi, le 30 juillet 1903)