Il faut pas nous laisser tomber

 

Poupou,

 

Je n'ai pas voulu, moi acharnée de la "Petite Reine", te laisser sortir du rang des Rois du Cyclisme, sans te dire au revoir.

Tu es le symbole du courage, de la ténacité.

Combien de gens ont décidé de ne pas aller travailler le jour où tu passais dans leur ville ?

Tu es le type même du Français décidé.

Chacun de tes admirateurs, se retrouvait un peu en toi.

Quel dommage qu'il te faille, désormais, nous quitter.

Nous ne verrons plus ton corps se développer au rythme des embûches de la route.

Il ne faudrait pas nous laisser tomber tout à fait.

Tes conseils seront les bienvenus pour tous ceux (et ils sont nombreux) qui ont décidé de faire une carrière dans le cyclisme.

 

Alors, au Revoir Poupou et à Bientôt.

 

Myriam Le G. (78580 Maule. Courrier des lecteurs, Cyclisme Magazine, décembre 1977).