Saint-Alban, le 9-1-65

 

Bien cher Louis,

 

Alors que l'Église parle tant de dialogue, il serait peut-être bon de rompre mon silence, pour venir t'offrir mes vœux les meilleurs de bonne et sainte année ; que le Seigneur nous donne à tous la grâce d'être dans l'esprit du Concile, et de nous mettre à la place de celui qui n'est pas toujours de notre avis pour comprendre ses raisons ; plus nous vivrons avec eux et de leur manière, plus nous serons près d'eux.

Comment vas-tu ? J'espère que ta santé est bonne. Pour le 1er novembre, Samuel m'a emmenée jusqu'au cimetière, mais ce jour-là tu étais absent ; je pense que la tombe de Papa est terminée. Si on pouvait la photographier, cela me ferait plaisir.

Quand te verrai-je ? J'espère te voir à notre prochaine réunion à ..., à moins d'une autre occasion. Nous avons maintenant un nouveau costume, genre de celui de tante Irma. Tu verras ça à la première occasion.

 

À bientôt de tes nouvelles.

 

Je t'embrasse.

 

 

Edmonde