lundi, 11 février 2019

D'un philopède et de ses zélateurs

Les hasards d'une vente de livres "déclassés", d'une bibliothèque municipale, me rendirent maître et possesseur du premier tome du Journal de Gabriel Matzneff (années 1953-1962. Sauf erreur, l'auteur a publié au moins treize volumes de son Journal...). Et si j'utilise le passé simple du mode Indicatif, c'est pour marquer le long intervalle de temps qui s'est écoulé entre cet achat et sa lecture. Que dirai-je de cette lecture, dès l'abord ? Essentiellement ma honte teintée d'horreur.

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jeudi, 5 avril 2018

Il a été Placé en garde à vue

"Je me souviens que cet argument [les mesures en faveur des enfants d'immigrés nord-africains, dont n'ont jamais bénéficié les enfants des "boat people", qui ont réussi sans se plaindre, par leur ténacité] avait été utilisé, au Sénat, par un élu courageux, Jean-Louis Masson (ingénieur ancien élève de Polytechnique et titulaire de deux doctorats d’État, rien que ça !) qui avait mis en avant cette comparaison. Mal lui en avait pris : le ban et l'arrière-ban sénatoriaux, rouges de colère et d'indignation évidemment feinte, vouèrent aux gémonies ce pelé, ce galeux mal embouché, qui avait osé sortir des plates-bandes du politiquement correct. Et je me souviens de l'intervention, la main sur le cœur, du sinistre Jean-Vincent Placé, l'ex-jules à la Duflot - les deux têtes à claques que j'abhorre par-dessus tout, dans notre pays".

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mercredi, 6 décembre 2017

Ce désir fou de vivre une autre vie

On l'appelait l'idole des jeunes, comme le proclamait l'une de ses premières chansons. C'était le cas : je me souviens à cet égard qu'un sondage, effectué dans une Fac scientifique en 1969 (année érotique), révéla qu'un tiers à peine des étudiants savaient que la découverte de la pénicilline était due à Sir Alexander Fleming, alors même que la quasi-totalité n'ignorait pas que Jean-Philippe Smet était la véritable identité de Johnny Hallyday...

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lundi, 10 octobre 2016

D'un artiste de merde

Naturellement, je ne penche ni pour Trump, ni pour la mère Clinton. Enfin, tout de même je me dois d'avouer que cette dernière m'est insupportable à un rare degré. Bien.
Et je lis dans la presse (et même j'écoute, tout est possible aujourd'hui) une violente diatribe du grand acteur américain Robert De Niro à l'adresse du candidat républicain : "Il est si manifestement stupide. C'est un minable, un chien, un porc, un escroc, un artiste de merde, un roquet qui ne sait pas de quoi il parle, qui ne travaille pas ses sujets, qui se fiche de tout, qui ne paie pas ses impôts. C'est un abruti. Colin Powell l'a dit mieux que tout le monde : c'est un désastre national. C'est une honte pour ce pays. Ça me met tellement en colère que ce pays en soit arrivé au point de mettre cet idiot, ce crétin, là où il est aujourd'hui.... Il dit qu'il aimerait donner un coup de poing à des gens ? Eh bien, moi j'ai envie de lui coller mon poing dans la gueule, etc. etc."

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dimanche, 3 juillet 2016

Rocard-Wiesel, in excelsis

On a appris, ce dimanche matin, de façon pratiquement conjointe, deux disparitions survenues samedi : celle de Michel Rocard et celle d’Élie Wiesel, rescapé de la Shoah et prix Nobel de la paix ; tous deux s'étant éteints à peu près au même âge.
Sur le premier de ces défunts, les manchettes journalistiques immédiatement apparues sur la Toile rivalisent de dithyrambes, car les morts, n'est-ce pas, sont tous des braves types : "Michel Rocard, monument de la Ve République", "Michel Rocard, rêveur réaliste", "Michel Rocard, théoricien de la deuxième gauche"...

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