Depuis le milieu de l’été, on ne cesse, tous medias confondus, de nous informer sur le funeste sort d’une minorité musulmane birmane, les Rohingyas - pour ne pas dire qu'on nous le serine. Bien entendu, c’est pour faire pleurer Margot, comme on sait le faire avec les vagues de "réfugiés" en provenance de l’Afrique sub-saharienne. Certes, loin de moi de penser autrement cette situation qu’en termes de véritable fléau s’abattant sur ces Rohingyas. Mais je trouve suspect qu’on ne cesse, dans le même mouvement, de montrer du doigt les Birmans qu’il faudrait sanctionner comme de vulgaires Serbes. Et jusqu’aux plus hautes autorités supra-nationales qui en viennent à dénoncer "des décennies de violations persistantes et systématiques des droits de l'homme" (Mon Dieu ! S'il n'y avait qu'en Birmanie ! Et on sait combien les pays musulmans sont des parangons de vertu, en matière de ces droits) : ainsi parla récemment le Haut-Commissariat de l'ONU, allant jusqu’à dénoncer une manière de "nettoyage ethnique". Rappelons au passage que, depuis 1945, le nombre de pays "indépendants" a quasiment été multiplié par trois. Et qu’au sein de l’Onu, les anciens "damnés de la terre" pèsent de tout leur poids. Majoritairement musulman.
dimanche, 12 novembre 2017
Minorités
Par SH le dimanche, 12 novembre 2017, 18:05