[Le texte présenté ici, et les suggestions d'activités qui l'accompagnent, doivent pouvoir être utilisés en fin de cycle III, et même dans les deux premières années de collège. Il sera opportun, au-delà de l'objectif d'enrichissement du vocabulaire, de prolonger la réflexion de ces élèves au sujet des problèmes soulevés à partir de ce tragique fait divers].

 

À la mémoire meurtrie des humbles victimes de la sale machine sociale.

 

 

Elle avait préféré la mort à la honte

 

Elle avait 45 ans, trois enfants, un mari qui travaille et gagne un peu plus que le S. M. I. C. Dans la petite commune des Côtes du Nord où elle était arrivée voici quelques années et où elle vivait modestement, elle avait la réputation d'une femme un peu simple mais sérieuse et s'occupant bien de ses enfants.

Un jour de février, dans un grand magasin de la ville voisine, où l'on se sert librement, elle aperçoit un morceau de viande tout préparé, et naïvement elle pense qu'elle pourrait ne pas le payer.

Chaque jour, dans tous les grands magasins, des gens de tous les milieux, de toutes conditions, ont la même tentation, et beaucoup y cèdent, si maladroitement d'ailleurs, qu'ils ne manquent pas de se faire remarquer. C'est ce qui arriva à l'héroïne de cette tragique histoire.

Surprise, elle fut conduite au commissariat. Après avoir été invitée à payer sa viande, on lui demanda ses papiers : elle ne les avait pas.

Alors, elle s'inventa une identité, donna un faux nom et une fausse adresse pour éviter la honte d'une poursuite judiciaire. Bien sûr, la police ne mit guère de temps à s'en apercevoir. Les policiers sont des gens qui ont de la mémoire. L'inspecteur qui l'avait interrogée la reconnut sur un marché de Dinan trois semaines plus tard et, discrètement, il la suivit jusque chez elle...

Le soir même, les gendarmes se rendaient chez la femme et lui signifiaient de se présenter au Parquet. Prise de panique à l'idée que tout le monde allait connaître son larcin, et redoutant d'être confrontée à une justice dont elle ignorait tout, elle conduisit ses enfants à l'école le matin de la convocation : puis elle partit, à bicyclette, vers la ville.

On ne devait pas la revoir, et dix jours plus tard son corps était retrouvé dans une rivière, à une douzaine de kilomètres de chez elle. Jamais ses enfants ne sauraient pourquoi leur mère était morte...

Mais voici qu'un hebdomadaire découvre l'affaire et la raconte. . . Les agences, les radios, les journaux emboîtent le pas et chacun tire ses conclusions : "Drame de misère", "Inanité de la Justice", "Crime de la société de consommation", "Problème de la société". Mais, pour étayer ces démonstrations, on livre en pâture au public le nom, l'adresse de cette malheureuse femme, et l'on découvre ce qu'elle avait voulu cacher à tous, et surtout à ses enfants.

 

Mais qui se soucie maintenant de ce que pensent ses enfants ?

 

 

SUGGESTIONS POUR UNE EXPLOITATION

 

La volonté, que nous avons justifiée supra, d'utiliser autant que faire se peut la koïnè dialektos, conduit souvent à faire étudier à nos élèves des textes dont l'intérêt vaut surtout par l'actualité qui les a suscités. Ce n'est heureusement pas le cas de cet article (extrait du quotidien Ouest-France - n° du 4 avril 1977), comme nous nous attacherons à le montrer plus loin.

Deux versions de ce texte sont ici fournies : l'original, puis ci-dessous une variante construite sur la para-synonymie. Avec les élèves, on sera conduit à utiliser cette seconde version (mais l'original peut utilement constituer un support de lecture).

 

 

I. ELLE AVAIT PRÉFÉRÉ LA MORT A LA HONTE : substitutions

 

Elle avait 45 ans, trois enfants, un mari qui travaille et gagne un peu plus que le S. M. I. C. Dans la petite commune des Côtes du Nord où elle était arrivée voici quelques années et où elle vivait modestement, elle passait pour une femme un peu niaise mais rangée et s'occupant bien de ses enfants.

Un jour de février, dans un grand magasin de la ville proche, où l'on se sert sans contrainte, elle remarque un morceau de viande tout préparé, et naïvement elle pense qu'elle pourrait ne pas le régler.

Chaque jour, dans tous les grands magasins, des gens de tous les milieux, de toutes classes, ont la même tentation, et beaucoup y succombent, si gauchement d'ailleurs, qu'ils ne manquent pas de se faire remarquer. C'est ce qui arriva à l'héroïne de cette effroyable histoire.

Prise sur le fait, elle fut conduite au commissariat. Après avoir été invitée à payer sa viande, on lui demanda ses papiers : elle ne les avait pas. Alors, elle s'inventa un état-civil, donna un faux nom et une fausse adresse pour éviter l'humiliation d'une poursuite judiciaire. Bien sûr, la police ne mit guère de temps à s'en apercevoir. Les policiers sont des gens qui ont de la mémoire. L'inspecteur qui l'avait interrogée l'identifia sur un marché de Dinan trois semaines plus tard et, discrètement, il la suivit jusque chez elle...

Le soir même, les gendarmes se rendaient chez la femme et lui signifiaient de se présenter au Parquet. Affolée à l'idée que tout le monde allait connaître son petit vol, et appréhendant d'être confrontée à une justice dont elle ignorait tout, elle conduisit ses enfants à l'école le matin de la convocation : puis elle partit, à bicyclette, vers la ville... On ne devait pas la revoir... Jamais ses enfants ne sauraient pourquoi leur mère était morte...

Mais voici qu'un hebdomadaire découvre l'affaire et la raconte. Les agences, les radios, les journaux emboîtent le pas et chacun tire ses conclusions : "Drame de misère", "Inanité de la Justice", "Crime de la société de consommation", "Problème de la société". Mais, pour étayer ces démonstrations, on livre en pâture au public le nom, l'adresse de cette malheureuse femme, et l'on découvre ce qu'elle avait voulu dissimuler à tous, et surtout à ses enfants.

 

Mais qui se préoccupe maintenant de ce que pensent ses enfants ?

 

[librement - maladroitement - condition - voisin - pris de panique - cacher - surprendre - céder - payer - identité - se soucier de - larcin - sérieux - apercevoir - simple - tragique - avoir la réputation de - honte - reconnaître - redouter]

 

Consigne : à l’aide des mots ci-dessus, rétablis le texte de l’article.

 

 

II. Approche

 

La première tâche sera naturellement, après une prise de connaissance silencieuse par les élèves (on expliquera brièvement ce qu'est le S. m. i. c. et le Parquet), de susciter une discussion sur le sens du texte, qui d'ailleurs ne contient pas de mots difficiles. Cette prise de connaissance pourra éventuellement être affermie par un questionnaire, oral ou écrit, du type :

 


- Son mari gagnait très bien sa vie, et elle vivait très aisément (Vrai/Faux)

- Elle passait pour une femme intelligente qui ne s'occupait pas de ses enfants (Vrai/Faux)

- Elle passait pour une femme niaise, mais sérieuse (Vrai/Faux)

1. - Au commissariat, elle donna volontiers ses papiers.
2. - Au commissariat, elle refusa de présenter ses papiers.
3. - Au commissariat, elle donna une fausse identité.


1. - Un jour, elle prit ses effets personnels, et quitta son foyer.
2. - Elle avait beaucoup à faire, et dut s'absenter quelque temps.
3. - Un hebdomadaire découvrit l'affaire, et la raconta.
4. - Ses affaires marchant très mal, elle fut ruinée.

 

 

III. La para-synonymie

 

On aura distribué aux élèves le texte 2, afin d'exercer leur connaissance des synonymes. Si l'on juge la liste fournie en bas de page trop longue, on traitera en commun quelques-uns des items. Si cependant l'exercice apparaît trop ardu (mais il conviendrait alors, peut-être, de le faire accomplir par groupes de deux ou de trois), on pourra également distribuer les items dans leur ordre d'apparition, tel que ci-après :

 

[avoir la réputation de - simple - sérieux - voisin - librement - apercevoir - payer - condition - céder - maladroitement - tragique - identité - surprendre - honte - reconnaître - pris de panique - larcin - redouter - cacher - se soucier de]

 

On s'appuiera sur les numéros de lignes, et on pourra même procéder aux ‘flexions’ nécessaires :

 

apercevoir                                 elle aperçoit

surprendre                                 surprise, etc.

 

En fin d'exercice, on n'omettra pas de discuter avec la classe de l'équivalence seulement partielle entre les différents substituts et les termes originels (la honte se situe-t-elle au même degré d'affectivité négative que l'humiliation ?), d'où le terme, consacré, de para-synonymie.

De même, on attirera l'attention sur les différences de construction, voire les périphrases, souvent entraînées par la substitution :

avoir la réputation de

passer pour

librement

sans contrainte

surprendre

prendre sur le fait

pris de panique

affolé

larcin

petit vol

etc.

 

 

IV. Étude des bases des lexèmes de vouloir

 

Préfixes

Lexèmes

Suffixes

     

Ø

 

onté

   

ontiers

béné

VOL

ontariat

   

e, at

in

VEL

ontaire(ment)

   

léitaire, léité

 

 

V. Le verbe voler, inventaire syntagmatique[1]

 

- Voler (dans les airs) : planer... ---> vol, envol, envolée, voler, s’envoler, survoler, volière, volaille, voleter.

- Voler quelque chose, ou quelqu’un : cambrioler, dévaliser, piller... ---> vol, voleur.

- Voler quelque chose à quelqu’un : enlever, ravir, kidnapper, soustraire, rafler, subtiliser...

- Voler quelqu’un de quelque chose : filouter, duper, dépouiller, estamper, flouer, gruger, frauder...

 

 

VI. Passer : quelques expressions[2]

 

          pas                    au pas, de ce pas

          passage            au passage

           passer             il passe par (la ville)

                                  il passe pour (tel)

                                  il passe sur (bien des choses)

                                  il passe un examen

                                  ça se passe (tous les jours comme ça, chez McDONALD’S)

                                  cela se passe (bien)

                                  il se passe de (vin)

                                  en passant


 

 

VII. Passer : le mot précis

 

Les jours passent

Cette couleur passe

J’ai passé la rivière

Les cambrioleurs ont passé le mur

Les bandits ont passé de la drogue en France

Les voitures passent le pont

Les voitures passent dans la rue

C’est une rue passante

Je passe te prendre

Laissez-le passer

Le candidat a passé l’écrit

Le monde passe

Je lui ai passé un stylo, il avait oublié le sien

On nous a passé un film

 

Consigne : dans les phrases qui précèdent, tu remplaces le verbe passer par un autre plus précis, à choisir dans la liste ci-dessous (attention : parfois, plusieurs possibilités s’offrent pour la même phrase, et tu trouveras des verbes intrus !)

 

[changer - venir - fréquenté - passager - introduire - garder - transporter - prêter - circuler - franchir - pâlir - sauter - porter - s’écouler - traverser - entrer - venir - être admis - projeter]

 

 

VIII. Sens propre et figuré : revoir, voir[3]

 

On opposera, avec les élèves :

De ma fenêtre, je vois la chaîne de Belledonne

Je me vois dans la glace - Je vois passer la camionnette de La Poste

Je vois que Sophie est blonde

 

Je vois que Sophie est malade - Je vois comment l'appareil fonctionne

Il m'en a fait voir de toutes les couleurs - On aura tout vu !

Je voudrais vous y voir !

Il voit loin (sur la route, les lointains ? Ou bien dans la prescience du futur ? )

Dire que ce grand jeune homme, je l'ai vu naître (suis-je la sage-femme ? ) !

Il s'est vu décerner les Palmes académiques (il a vu l'Inspecteur lui attacher le ruban au revers de son veston, ou bien il a reçu une lettre du Recteur le félicitant pour sa promotion ?)

Sa façon de voir n'est pas la mienne - Voyons, ne bavardez pas si fort !

Tu me vois en train de danser avec Madonna ?

L'année scolaire voit son terme approcher.

 

 

IX. Maladroit ====> gauche

 

Morphologie

Syntaxe

Dérivation

Antonymes

Synonymes

adj. et nom féminin

 

gaucher

droite

 

adjectif

+ non animé

gaucherie

adroit

maladroit

adjectif

+ non concret

gauche

plan, droit

tordu, dévié

nom féminin

 

gauchisme

la droite

parti progressiste

 

 

X. Sur les traces de l'étymologie

 

Les jeunes Français n'étudient pratiquement plus le latin (et ne parlons pas du grec !). Cela a pour conséquence de nous couper totalement de nos racines culturelles, d'un passé qui nous a faits ce que nous sommes, ne nous en déplaise. Ainsi voyons-nous fleurir de pauvres dialectes, où les ‘meufs’ le disputent aux ‘keufs’. Bref.

Il serait bon, de temps à autre, d'attirer l'attention de nos élèves sur l'origine des mots qu'ils utilisent (de la plupart d'entre eux, en réalité).

Ainsi, s'agissant du texte étudié, tous les termes, à l'exception de la siglaison[4], ont une histoire qui dépasse la nôtre. Il peut être intéressant de signaler aux élèves les cas suivants :

préférer < praefero, je mets en avant

le journal, le quotidien < quotidie, chaque jour (on note ici la présence de dies, que l'on retrouve dans diurne, méridien(ne) et les noms des jours de la semaine (exemple : lundi < lunae dies, le jour de la lune).

interroger < interrogo, je questionne[5]

corps < corpus

Sans oublier les bases de vouloir < voluisse :            
vel < velimus, nous voudrions          
vol < voluntas, la volonté. Les orateurs latins commençaient leurs discours par une "captatio benevolentiae", id est tâchaient de s'attirer les bonnes grâces de leurs auditeurs.

Enfin, nous citerons viande < vivenda, les choses qui sont nécessaires pour vivre (même forme que agenda, les choses qui sont à faire).


À partir de là, et pour compléter l’information (et la formation) des élèves, il est souhaitable de parler des doublets, tirés d’un même mot latin. C’est possible avec librement et penser, deux mots du texte. Selon l’intérêt et le niveau de la classe, on pourra donner, à l’avance, le contenu de l’une ou l’autre colonne (mais deux ou trois doublets suffiront à faire comprendre le phénomène).

 

Formation populaire

Mot latin

Formation savante

     

livrer

libero (liberare)

libérer

peser

pensare

penser

avoué

advocatus

avocat

boule

bulla

bulle

cailler

coagulare

coaguler

droit

directum (dirigo)

direct

frêle

fragilis

fragile

hôtel

hospita (hospes)

hôpital

entier

integer

intègre

meuble

mobilis

mobile

Noël

natalis

natal

pâtre

pastor

pasteur

raide

rigidus

rigide

serment

sacer (sacrum)

sacrement

sevrer

separare

séparer

voix

vox (vocis)

vocal

 

 

XI. Petit jeu : d’un mot à l’autre[6]

 

Consigne : passer du mot gendarme au mot policier en ôtant une seule lettre à chaque ligne

 

G

E

N

D

A

R

M

E

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

N

E

E

L

E

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P

O

L

I

C

I

E

R

 

 

XII. Éducation civique

 

Peut-être ne sera-t-il pas inutile d'utiliser ce texte pour conduire en classe une amorce de réflexion sur une société dont chacun s'accorde à dire qu'elle est particulièrement malade, mais que personne, au vrai, ne souhaite changer. Les récentes Instructions nous invitent d'ailleurs à ne pas négliger l'éducation civique (c’est-à-dire l’éducation à la citoyenneté et à la vie sociale), et nous avons là une occasion bien pertinente de les suivre, car la perte générale du sens civique est plus qu'alarmante.

D'autant que la tragédie dont il vient d'être question n'est peut-être pas aussi exceptionnelle, comme en témoigne cet autre fait divers (rapporté dans le Dauphiné libéré, début avril 1985) :

 

ACCUSÉE A TORT D'UN VOL, ELLE SE SUICIDE

 

"Parce qu'elle avait été accusée à tort du vol d'un pot de crème, une mère de famille de 62 ans s'est suicidée, en se jetant dans le canal de la Marne au Rhin, à Champigneulles.

Le 28 mars, elle s'était rendue à son supermarché habituel pour acheter de la crème. Après avoir pris un petit pot sur l'étagère, elle s'était dirigée vers les caisses. Cependant, après réflexion, elle se ravisa et remit le pot en place. Le ‘manège’ n'avait cependant pas échappé aux caméras de l'établissement. Si bien que lorsque Mme G.[7] était passée par la sortie sans achat, elle avait été arrêtée par un surveillant et questionnée publiquement par le directeur. Prouvant sa bonne foi, elle ne fut pas inquiétée outre mesure. Mais Mme G. n'a pu supporter cette vexation. Avant de mettre fin à ses jours, elle a laissé une lettre à son mari : "J'ai pas volé le petit pot de crème [...]. Je jure sur la tête de mes petits-enfants, devant la mort, que je ne mens pas".

 

Il n'est donc pas particulièrement révolutionnaire de rappeler que nombre de filous qui pavanent devant tous les médias (encore du latin !) sont convaincus, de notoriété publique, d'avoir commis des détournements de montants qui permettraient aisément de donner un (voire plusieurs) pot(s) de crème à chacun de nos compatriotes...

 

 

 

Notes

 

[1]. Emprunté à J. Bonnet, in L’École n° 9, 1972-1973.

[2]. Emprunté à F. Cheydleur, French Idiom List (bibliogr. [29]), p. 137.

Suggestions concernant une éventuelle ‘grille étymologique’ : passant, passable, passage, passerelle, passoire (et les noms composés : passe-temps, passe-droit, passe-montagne...), avec les préfixes dé, im, outre, re, sur, tré.

[3]. Inspiré de J. Picoche, Structures sémantiques du lexique français, Nathan, 1986, pp. 25-29.

[4]. Et encore ! Car il serait aisé d'aligner Salarium (solde pour l'achat d'une ration de sel), Minimum (très petit), Inter (entre), Professio (métier), et Crescere (croissance) !

[5]. Songeons à l’Inspecteur Rogas (Lino Ventura) dans Cadaveri eccellenti (Cadavres exquis), le film (1976) de Francesco Rosi.

[6]. Extrait de Ouest-France, n° du 1er août 1986. Solutions : GENDARME - DERANGE - GRANDE - NAGER - ANGE - ANE - NE - E - LE - ILE - PILE - POLIE - POLICE - POLICER - POLICIER.

[7]. Ici, malheureusement, le Dauphiné libéré mentionne le nom exact de cette personne.

 

(© Emprunté à SH,  L'enrichissement du vocabulaire, CRDP de Grenoble, 1997, pp. 211-222)

 

 

 


 

 

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