Les horloges d'autrefois. — L'horloge des sauvages. — Les noix de coco et le cocotier

 

L'horloge dit au travailleur : - Mets à profit l'heure qui passe, car elle passe pour ne plus revenir

 

 

Francinet. — Comment donc, Monsieur, faisait-on autrefois pour savoir l'heure, sans horloges ?

M. Edmond. — Mon ami, on mesurait les heures d'après le temps que le sable mettait à tomber d'un sablier, ou l'eau à couler d'un vase.

 


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Dans un archipel de l'Océanie, on se sert encore d'un moyen fort singulier. Sur un seau rempli d'eau, on pose la moitié d'une coquille de noix de coco, bien lisse et polie, avec un petit trou au fond, par lequel l'eau s'introduit très lentement. Peu à peu la coquille s'emplit : sa grandeur est si bien
calculée, qu'elle n'est pleine et ne peut tomber au fond du seau
qu'au bout d'une heure. Le bruit qu'elle fait en tombant avertit que l'heure est écoulée.
Chez les nations civilisées, depuis la grande découverte de Galilée, on a construit des pendules et des montres où les battements réguliers d'un
balancier mesurent le temps avec la plus rigoureuse exactitude. Mais voilà assez d'histoires.
Revenons à notre sujet.

— Oh ! non, monsieur ; encore quelques-unes ! s'écrièrent les enfants. Cela nous intéresse et nous instruit beaucoup !

— Eh bien! soit ; j'y consens.