Certains maîtres s'arrangent pour passer la parole à l'inspecteur ; certains inspecteurs s'y laissent prendre ou se laissent faire. Il y a même des cas où l'inspecteur a raison de se laisser faire ; les élèves et même leur maître trouveront profit à l'écouter.

Il faudrait que ces cas ne fussent pas trop fréquents ; il faudrait surtout que l'inspecteur ne parlât que voulant en effet parler, et non par entraînement irréfléchi. Le plus fâcheux serait que celui qui inspecte aimât mieux s'écouter lui-même qu'écouter celui qu'il inspecte, quoique cela fût parfois très excusable.

 

E. A., in Revue pédagogique, 1885