On se souvient sans doute du méprisant "Qui connait Éric Besson ?" prononcé par l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle, fin février 2007. En effet, après mille problèmes de conscience, effaré par la légèreté - le mot est faible - de la candidate choisie par son parti, le secrétaire national Besson, chargé de l'économie, avait peu auparavant décidé de claquer la porte. Du coup, l'acerbe phrase de la championne de la bravitude fit connaître à la France entière cet homme jusqu'alors confiné au rang de Maire d'une petite ville. Le dit Besson, qui n'avait pas sa langue dans sa poche, répliqua par un petit opuscule dont on a trop vite oublié l'important contenu. Peut-être parce qu'après sa rupture avec le parti socialiste, Éric Besson est passé avec armes et bagages du côté de Sarkozy, ce qui continue à faire fuser depuis les rangs de son ancien parti, les remarques les plus fielleuses qui se puissent imaginer. On notera au passage que lorsqu'un élu de droite passe à gauche, dans ce cas il est accueilli en héros, et son ancien camp observe la seule attitude digne : le silence. Mais passons.
Or, il se trouve que l'ineffable Marie-Ségolène, à l'occasion des traditionnels vœux de début d'année, vient d'annoncer à sons de trompe qu'elle était prête à repartir à l'assaut de la droite., déclarant sans ambages que "diriger une région, c'est comme diriger un pays"... Si son parti ignore qu'elle est une machine à perdre par excellence, alors Sarko fera un second mandat...
Quoi qu'il en soit, pour revenir au pamphlet d'Éric Besson, on en trouvera ci-après le tout début. Mais il faudrait citer l'ensemble du texte, et puisse cet extrait engager le lecteur curieux à se plonger dans l'ouvrage : nombre de réflexions qu'on y trouve valent le détour !

 

Éric Besson, voterez-vous Ségolène Royal à l'élection présidentielle ?

Non. Je ne voterai pas pour Ségolène Royal. Ni au premier, ni au second tour de l'élection. Sauf, évidemment, si elle était opposée à Jean-Marie Le Pen.

Il y a quelques semaines, vous faisiez encore campagne pour elle...

Il y a quelques semaines, je n'étais pas encore libre. Et sans doute pas mûr dans ma tête. J'étais secrétaire national du parti socialiste, en charge de l'économie. J'étais un camarade dirigeant, "dévoué et travailleur", qu'on envoyait au front des médias pour défendre la cohérence d'un programme qui s'élaborait au gré des inspirations de la candidate ou de son entourage. Je faisais mon travail et je masquais mes doutes. J'étais dans une histoire, dans un parti pris de fidélité à mon parti et à la candidate qui avait été choisie.

Comment le dévoué camarade devient-il un traître ?

Traître à quoi? Si j'étais un traître, je n'aurais pas soutenu François Hollande si longtemps ! Et je n'aurais pas gardé une relation de fidélité et d'amitié avec Lionel Jospin ! J'ai toujours, au contraire, fait très attention à ne jamais lâcher des gens que j'aimais, ou que j'estimais... J'ai travaillé avec Jean-Marie Messier à Vivendi. Quand il est tombé, j'étais député socialiste, et, croyez-moi, être un proche de Messier n'était pas spécialement fait pour me rendre populaire. J'ai revendiqué publiquement notre amitié, alors même que, par les hasards de la vie, nous nous voyions moins. II était hors de question que mon " lâchage " se joigne au lynchage... Désolé. Je me vois plutôt comme quelqu'un de très patient, qui est allé jusqu'au bout de ce qu'il pouvait accepter. C'est l'amitié pour François qui m'a retenu si longtemps.

Mais il ne s'agit pas de quelques amis, mais d'une cause... De ce peuple de gauche qui pense que Ségolène Royal lui épargnera Sarkozy...

Je sais. La politique, au bout du compte, ce sont les gens qui vous entourent, quand on se bat... Mais je pense, en conscience, que Ségolène Royal ne doit pas devenir Présidente de la République. Je ne le souhaite pas pour mon pays. Je le redoute pour mes enfants.

Vous allez fort... C'est l'homme blessé qui parle ?

Non. Ce serait trop commode de s'en sortir comme ça. Si je suis avec vous aujourd'hui, si j'ai décidé de faire ce livre, ce n'est pas par vengeance, ou pour purger je ne sais quelle humiliation. Je le dis sans passion aucune, calmement mais fermement : ce que construit Ségolène Royal dans cette campagne présidentielle est mensonger et dangereux, pour la gauche et pour la France. Elle prétend porter une rénovation démocratique ? En réalité, elle construit un pouvoir personnel. Elle attise la méfiance envers les élus et la démocratie représentative. Elle joue de sa victimisation, elle instrumentalise le féminisme, les souffrances des femmes, et celles des exclus, pour asseoir son pouvoir. Elle promeut une démocratie participative qui n'est que mascarade. Elle fait croire aux citoyens qu'ils seront les inventeurs de son programme, les vrais héros de son aventure ? Tout le monde sait que c'est faux. Seule sa propre gloire la motive. Elle use et abuse de démagogie. Elle prétend briser des tabous, mais elle ne fait qu'accompagner l'opinion dans ses pulsions majoritaires. Et quand elle rencontre une résistance, elle édulcore, se réfugie dans le flou, ne précise rien. Alors, tout est possible, tout peut arriver. Rien ne peut être débattu, discuté, argumenté, puisque rien n'est clair. À l'arrivée, c'est l'arbitraire, des décisions incompréhensibles, l'opinion flattée, distraite, amusée, et des catastrophes économiques programmées...

Vous exagérez...

Non. C'est vous qui ne réalisez pas. En janvier dernier - on reviendra dessus, j'y tiens - Ségolène Royal avait décidé, d'une phrase, de rayer tout notre avenir énergétique. Ça s'était fait dans une discrétion émouvante, au détour d'une lettre-réponse qu'elle envoyait à Nicolas Hulot : une lettre qu'un conseiller avait rédigée et qu'elle avait signée, comme ça ! D'un coup, elle s'engageait à amener la part des énergies renouvelables à 50 % - et non plus 20 %, notre engagement initial, déjà très ambitieux. De fait, elle tuait le nucléaire et elle hypothéquait notre avenir industriel... Et ce, sans en avoir débattu, sans en avoir discuté, sans avoir argumenté, ne serait-ce qu'une fois, avec des industriels, des élus ou des experts - ou même, tout simplement, à la télévision par exemple, devant les Français ! Non. C'était décidé, comme ça, à la sauvette !

Elle ne dit plus cela...

Exact. Elle est revenue à la position initiale du PS - on l'a appris soudain dans son discours-programme de Villepinte, décision royale tombée d'en haut ! Mais avant, cela a duré des semaines ; des semaines de tractations internes, obscures, éreintantes, où j'ai eu l'impression d'évoluer dans les arcanes d'une Cour d'Ancien Régime, entre favoris et conseillers ! On y reviendra, j'insiste. Un autre jour, elle a expliqué au peuple qu'il faudrait choisir entre un porte-avions nucléaire et le budget de l'Éducation nationale ! Comme si on pouvait, décemment, mettre en balance, opposer la Défense nationale et l'Éducation... Démagogie pure. Enterrement délibéré de toute notre culture de gouvernement. Et je ne vous parle pas, pas encore, de l'archaïsme qui sous-tend sa pensée : une détestation sourde de la modernité, de la science, de la raison et du progrès...

Vous la détestez donc tant ?

Il vous faut de l'affect ? Désolé ! Je n'ai rien contre Ségolène Royal à titre personnel. Et, jusqu'à mon départ du PS, je n'ai eu aucun conflit avec elle. Je ne la connaissais guère il y a un an. Je n'avais aucune idée sur elle, ni en bien ni en mal. J'ai même cru, parfois, partager avec elle un certain nombre de valeurs. Je suis réputé sécuritaire; et sa défense revendiquée de la famille, du travail et de l'effort, me convenait parfaitement.

Vous auriez pu vous entendre...

Mais la fausseté de la démarche était telle - est telle, continuellement - qu'elle obère tout. Ses propres valeurs, elle ne les tient pas. Vous vous souvenez des centres fermés et de l'encadrement militaire pour les jeunes délinquants ? Ce tabou brisé dont on avait tant parlé, au printemps dernier ?

Oui...

Pouvez-vous me dire où en est cette proposition aujourd'hui ? Aux dernières nouvelles, il s'agirait d'organiser des camps humanitaires pour jeunes délinquants en Afrique, encadrés par des soldats ou des gendarmes... Mais c'est une blague ? Le développement, je sais ce que c'est. L'Afrique, je connais ses besoins. Le tiers-monde, ce n'est pas un terrain de jeu pour petits Français à problèmes, qu'une politique rouée voudrait rééduquer de façon exotique. Je ne vois pas ce que ces mômes pourront apporter aux Africains, qui ont des besoins de financement, de compétences, de développement, de respect. Cette transmutation d'un continent en Biribi au Pays des merveilles est avant tout insultante. Et c'est un exemple. Cela se passe toujours - toujours ! - comme cela avec elle. Une fuite vers le n'importe quoi. Au départ, elle ose quelque chose : on peut parfaitement introduire la dimension militaire dans l'encadrement des jeunes délinquants récidivistes. Que des militaires viennent appuyer et accompagner le travail des éducateurs, cela ne me choque en rien. Mais toute une frange faussement humaniste de la gauche a été heurtée dans sa bonne conscience. Manque de chance, ces gens-là étaient précisément des partisans de Royal. Alors, elle a battu en retraite, émoussé sa doctrine, inventé quelque chose de poisseux et consensuel, donc de parfaitement indigne ! Et c'est cela, la politique autrement ?

Et vous pensiez tout cela, alors que vous la défendiez ?

Oui... Non. Oui bien sûr. Mais je ne 1'admettais pas. Je n'en tirais pas les conséquences. J'avais des doutes. J'étais taraudé par trop d'interrogations pour être apaisé. Plusieurs fois, j'avais failli prendre mes cliques et mes claques. Quand elle a parlé des jurys citoyens, ces gens tirés au sort pour surveiller les élus, je me suis dit que je ne tiendrais pas dans le parti si elle l'emportait... Ou quand elle est allée en Chine... Les médias, pardonnez-moi, sont épatants quand ils soulèvent de faux problèmes. On s'est focalisé sur son entorse à la langue française, cette " bravitude " ridicule et cette caricature de touriste satisfaite en manteau blanc... Aller sur la Grande Muraille juste pour une photo, sans même s'y aventurer - et se réclamer ensuite de Mitterrand ! Mais, en réalité, elle a dit des choses beaucoup plus graves en Chine. Elle a effectivement vanté la rapidité de la justice chinoise - et nous avons tous biaisé, ensuite, moi le premier, pour faire croire qu'elle avait parlé des tribunaux de commerce : comme si les tribunaux de commerce d'un pays à la fois autoritaire et ultralibéral pouvaient d'ailleurs être un modèle acceptable...

Vous ne pensez pas que Ségolène Royal regarde vraiment avec admiration le fonctionnement de la justice en Chine ?

Non. Mais le problème, c'est ce qu'elle exprime, publiquement, alors qu'elle brigue l'Élysée ! L'absence de maîtrise de ses propos est déjà - je cherche mes mots parce que j'essaie de ne pas être trop violent... C'est déjà la marque d'une incompétence, d'une absence d'expérience, d'une méconnaissance des dossiers, qui est quand même très lourde.

Et l'autre péché chinois ?

Seuls les spécialistes de l'économie l'ont relevé : en Chine, devant les Chinois, Ségolène Royal s'est mise à tirer dans le dos des entreprises françaises, en expliquant qu'elles ne faisaient pas leur boulot, qu'elles n'arrivaient pas à s'implanter en Chine par leur impéritie. Manifestement, Ségolène Royal réglait des comptes avec la présidente d'une grande entreprise industrielle française, qui avait, à juste titre, refusé un transfert de technologie inacceptable. Et soudain, avec une légèreté confondante, méchamment, une possible Présidente de la République la désavouait !

Qu'avez-vous fait ?

J'ai encaissé, difficilement. Jouer avec notre industrie, c'était vraiment énorme ! Mais tellement logique, tant elle est éloignée de l'économie et de ceux qui la font. Chaque fois que ses dérapages heurtaient mes convictions, je pensais que j'avais fait mon temps au PS. Je lorgnais vers un retour au privé. Une autre vie. Vous savez, je viens de l'entreprise. Pour quelques-uns de mes petits camarades, au fond, j'ai toujours dû être un égaré en socialisme... Puis je me reprenais.

Comment ?

L'habitude. La compétition avec l'UMP, les réflexes du combattant... Mon ami Hollande... Je m'étais forgé une armure, une position de repli intellectuel. Je me disais qu'elle n'avait pas de grandes compétences sur les sujets économiques, financiers, fiscaux et même sociaux... Mais que ce ne serait peut-être pas rédhibitoire et qu'elle pouvait incarner un certain nombre de bonnes valeurs : le travail, l'effort, le mérite, la réconciliation des Français avec l'entreprise... Ensuite, un gouvernement mettrait tout cela en forme. D'autres feraient le vrai travail. Je me consolais en pensant d'abord au PS. Je me remontais le moral. Je m'endormais.

Qu'est-ce qui vous a réveillé ?

Le hasard, ou la chance. On n'a pas toujours l'occasion de redevenir libre. Pour moi, c'est un événement fortuit qui en a entraîné un autre, puis un autre. Un agacement d'un moment, qui a provoqué des blessures puis une rupture. Et qui m'a ouvert les yeux...

Cela commence...

Ça commence à Villepinte, où Ségolène Royal a présenté son programme.

Les fameuses 100 propositions ?

Les fameuses 100 propositions, que l'immense sagesse des débats participatifs avait inspirées... Vaste blague, évidemment, puisque tout s'est décidé entre Ségolène et ses conseillers, dans l'opacité la plus insupportable, à l'insu même des dirigeants du PS ! Quand Villepinte approche, je commence à être excédé de ces faux-semblants et de ce qu'ils impliquent, pour moi et pour des gens que j'estime : les experts économiques du parti socialiste, des gens géniaux, exceptionnels, qui se saignent pour inventer des solutions dont tout le monde se moque, et qui rament pour expliquer et soutenir les foucades des stars, sur le devant de la scène. Vous vous souvenez de Grenoble peut-être, le débat participatif sur les jeunes ? Avec la candidate promettant le permis de conduire gratuit aux gamins, et annulant d'une phrase le service civique obligatoire - avant de le rétablir, par la grâce de Kouchner, quelques jours plus tard ? Pour moi, Grenoble, où je ne suis pas allé, ça s'est traduit par des coups de fil de journalistes, le lendemain, me demandant des explications sur des mesures pour l'emploi des jeunes dont je n'avais jamais été informé ; dont personne, au PS, n'avait eu connaissance... Des mesures importantes, sur un sujet central, qui n'avaient jamais été discutées ni préparées, mais qu'elle balançait à la foule, sans vergogne, dans un grand sourire. J'étais dans ma mairie, à Donzère. Je me suis enfermé, j'ai récupéré des dépêches d'agence pour savoir, au moins, de quoi il s'agissait. Ensuite, j'ai "brodé"...

Et ça a marché?

Ça marche toujours, mais on n'est pas fier...

Autant pour le parler vrai et l'information du public...

N'en rajoutez pas...

C'est arrivé souvent, ce genre d'exercice d'équilibriste ?

Si souvent... Un autre exemple ? Quand Ségolène affirme qu'elle instaurera la gratuité des soins pour les enfants de moins de seize ans, personne ne sait de quoi il s'agit. Parle-t-on de tous les enfants, des familles nécessiteuses uniquement ? Cela va coûter 1 ou 20 milliards ? On l'ignore. Personne n'en a discuté. Et nous devons pourtant écrire, répondre quelque chose. Et il faudra gouverner avec ça! Finalement, c'est Jean-Pierre Davant, le président de la Mutualité française, qui nous a sauvé la mise en proposant une interprétation : la gratuité pourra s'appliquer aux enfants de parents bénéficiaires de la CMU. Ça donne une bonne mesure sociale. Mais il a fallu interpréter seuls la pensée de la candidate...

Vous avez essayé de corriger ces dysfonctionnements ?

Moi, et d'autres. Et à chaque fois en vain. Quand on s'est retrouvé en réunion d'équipe de campagne, après Grenoble, j'ai demandé gentiment que le fonctionnement devienne un peu plus... professionnel ! Si l'on pouvait être informé à l'avance de projets que Ségolène allait soumettre à Villepinte, afin de plancher dessus. On avait tous rédigé des notes, moi le premier, mais on ignorait absolument ce qui en était fait. Le système Royal est un aspirateur : ça remonte vers le haut, on la nourrit, mais il n'y a aucun retour, aucun dialogue, aucun débat... Rien, juste la surprise de la chef à l'arrivée ! Avant Villepinte, je demande, poliment, que, cette fois, on fasse autrement...

On tient compte de vos remarques ?

Évidemment non. L'inorganisation est consubstantielle à cette campagne et au fonctionnement " particulier " de la candidate. J'insiste : ce n'est pas seulement une question de confort, mais un problème politique lourd. Elle et sa cour veulent ces dysfonctionnements, pour ne jamais être remis en cause, ou soumis aux débats. Ça ne s'est jamais vu ! Jospin, qui n'était pas spécialement un tendre, n'aurait jamais fonctionné ainsi. II tranchait, en toute autorité. Mais avant, il entendait tout le monde, les avis se confrontaient. Publiquement ! Ségolène, elle, décide, même pas en majesté, mais dans des inspirations quasi divines. Le verdict tombe par surprise, et il faut s'y adapter.

Une dictature ?

Un pouvoir ultra personnel, sous des formes évidemment charmantes, pleines de bonnes intentions affichées, de discours compatissants et de leçons de morale. Une com' sirupeuse, s'il y en eut. Mais cette com' masque un pouvoir personnel sans contrôle aucun, qui annonce le pire si jamais elle l'emporte. Sans élaboration collective ni débat, on est dans l'arbitraire pur et simple... Et cet arbitraire ne peut que conduire à la catastrophe...

Racontez Villepinte...

Quand j'entre dans la salle, François Hollande est en train de faire un numéro d'anthologie sur le droit opposable et ses variantes : droit opposable au logement, aux crèches, aux maisons de retraite... Il se moque des propositions de Nicolas Sarkozy, sur le fond, mais avec une verve comique épatante. C'est pour ces moments-là que j'ai aimé François Hollande... Le seul problème est que nous pourrions nous-mêmes, socialistes, être la cible de ses moqueries. Le droit opposable au logement, dont François est en train de se moquer, il est dans notre programme...

Hollande ne connaît pas son programme ?

Disons qu'il avait eu un trou de mémoire... Ou, comme tous les grands acteurs, il n'avait pas voulu se priver d'une belle réplique...

[...]

[© Éric Besson, entretien avec Claude Askolovitch, [alors Grand Reporter au Nouvel Observateur], in Qui connaît Madame Royal ?, Grasset, 2007, 166 pages
[Extrait des pp. 7-23]

 

 


 

 

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