Éric Halphen, ancien juge "incorruptible", parle ici à cœur ouvert, avec une certaine amertume dans le ton (ce qu'on peut comprendre). Il mérite donc qu'on l'écoute, quand bien même on n'est pas tenu de prendre tous ses propos et jugements pour argent comptant. Je pense naturellement aux incroyables louanges s'agissant du sieur Chevènement, et à son réel enthousiasme devant la création - nous sommes alors en 2003 - de l'organisation Anticor...

 

"Le Rapport Omertà, ce sont les sujets à ne pas aborder et tout ce que les Français devraient savoir"


 

On ne présente plus Éric Halphen. Ce juge surexposé, auteur d'un livre à grand succès qui a semé la panique à l'Élysée en mars 2002, s'est lancé dans la politique lors des dernières législatives. Dessaisi du dossier sur les HLM de la Ville de Paris en septembre 2001, il a été l'objet de nombreuses critiques, presque toujours infondées. Plus d'un an a passé. L'affaire des HLM de Paris a peu à peu disparu du débat. Pour Éric Halphen, ce n'est pas une consolation. Juste le signe de l'hypocrisie médiatique et de l'impossibilité qu'il y a de faire aboutir les affaires.

 

 

Pourquoi les affaires n'aboutiront jamais

 

Rapport Omerta. - Parmi les critiques dont vous avez été l'objet, on vous a reproché de parler aux journalistes. Dans votre livre, vous niez en bloc. Vous ne rencontriez vraiment aucun journaliste ?

Éric Halphen. - J'acceptais de les prendre au téléphone, pour infirmer ou confirmer seulement. Et puis, ceux qui s'imposent à 19 heures devant votre bureau, il faut bien les recevoir cinq minutes.


- Pour ne rien leur dire ?


- Pour ne rien leur dire. En fait, un juge m'a dit depuis qu'il n'y avait que deux manières de se conduire vis-à-vis des médias. Soit on "collabore" : on balance des informations aux journalistes et ils nous en donnent ; soit on refuse tout contact, on ne prend personne au téléphone et on refuse presque de dire bonjour. Il avait raison. Il n'y a pas de moyen terme possible.


- Pourquoi ?


- J'ai adopté un comportement qui mécontentait tout le monde. Chacun était frustré que je ne lui donne rien et me suspectait de livrer des informations au concurrent, celui qui lui disait, quand il le rencontrait : "J'ai encore vu Halphen, il est super sympa, on est très copains".


- Pour les journalistes dits d'investigation, vous connaître était une forme de Légion d'honneur...


- Certains se vantaient d'avoir les meilleures relations du monde avec moi alors qu'ils ne m'avaient même pas parlé une seule fois au téléphone. C'était devenu très chic. Pour moi, c'était désastreux : ils accréditaient l'idée que je parlais à tort et à travers.


- Quels sont les journaux qui vous ont le plus maltraité ?


- Si l'on excepte Minute qui n'est même pas un journal à mes yeux, Le Monde principalement et dans une moindre mesure L'Express.


- Au départ, pourtant, la presse était assez bienveillante à votre égard...


- Oui, mais la mode a changé quand il a été clair que je ne lâcherais pas d'informations, que je ne passerais pas d'accord de "collaboration" avec tel ou tel journal. Avec Le Monde, il y a eu un premier retournement lorsque j'ai refusé un appel du pied qu'ils m'ont fait par personne interposée.


- Qui était cet émissaire ?


- Je ne dirai pas son nom.


- Un journaliste ou un juge ?


- Un juge.


- Comment vous a-t-il présenté la chose ?


- Il m'a dit : "Au Monde, ils m'ont fait savoir qu'ils sont derrière toi et qu'ils sont prêts à continuer à marcher avec toi. Mais qu'il faudrait, pour cela, pouvoir se rencontrer plus souvent".


- Vous n'avez pas donné suite ?


- Je n'ai jamais appelé. Quelques jours plus tard, les critiques commençaient à poindre dans les articles. Ils expliquaient que je n'avançais pas assez sur Michel Roussin, l'ancien directeur de cabinet de Chirac à la Mairie de Paris.


- C'était un signal. Vous n'avez pas bougé ?


- Je n'ai évidemment pas changé d'attitude. Ce n'est pas un journal qui va me dicter mon comportement dans une instruction.


- Et il y a eu une deuxième étape ?


- Oui, mais je n'en étais que la victime collatérale. Quand Tiberi est apparu dans le dossier, je pense qu'ils l'ont travaillé au corps pour que, s'il se décidait par extraordinaire à parler, il le fasse dans Le Monde. Dans cette opération de "drague" de Tiberi, telle je l'imagine, ils ont pris fait et cause pour lui afin de lui donner des gages. Cela donnait par exemple un article intitulé "La question pernicieuse du juge Halphen", comme si, quand j'entendais Tiberi, je n'avais pas le droit de lui poser des questions.


- Le sommet a été atteint lors de votre dessaisissement, lorsque Le Monde a écrit que c'était une victoire de la justice, qui savait sanctionner les juges quand ils commettaient des erreurs...


- Oui. Certains ont écrit que le fait que je sois dessaisi était positif pour l'enquête. D'ailleurs, quand le juge qui a repris mon dossier a été mis en difficulté dans l'affaire de la MNEF, Le Monde n'a pas cité son nom pour ne pas le gêner.


- Est-ce que la presse aide à ce que les affaires ne soient pas enterrées ?


- Cela a dû arriver mais aujourd'hui, c'est très rare.


- À l'inverse, peut-elle gêner votre travail ?


- Quand un journal écrit que j'envisage une perquisition à la Mairie du Ve arrondissement et à l'Hôtel de Ville, il est totalement inutile que je me déplace pour perquisitionner. À tel point qu'on peut se demander si ce n'est pas pour protéger le principal intéressé que cette "information" est lancée. Je mets le mot information entre guillemets parce que je ne savais pas moi-même heure avant si j'allais ou non faire une perquisition. L'annoncer n'avait donc aucun sens.


- Qui a publié cette "information" ?


- Le Monde.


- Un journaliste, Gilles Gaetner, a écrit à l'été 2002 un livre très dur à votre endroit, intitulé Monsieur Halphen, vous n'avez pas tout dit. Il a raison ?


- C'est lui qui n'a pas tout dit. Ce journaliste, qui travaille à L'Express, est venu me voir au début de l'affaire des HLM, pour me dire qu'il avait déjà collaboré étroitement avec un juge, et que ça avait été bénéfique pour tout le monde. J'ai refusé cette proposition.


- Quelles ont été les conséquences journalistiques de ce refus ?


- Je ne lisais pas, heureusement, tout ce qui était écrit sur moi. Après m'avoir encensé, la mode a été de m'attaquer. Tous les journaux l'ont suivie à l'exception de Libération, du Parisien et du Canard enchaîné.


- Lors de la perquisition chez Tiberi, il y avait des journalistes, des caméras. Comment ont-ils été prévenus ?


- Attention : il n'y avait personne quand je suis arrivé. C'est quand je suis reparti que tous les médias étaient présents. Qui les a prévenus ? mystère. Peut-être le fils du concierge, peut-être des fonctionnaires du ministère de l'Intérieur, forcément au courant puisque les policiers qui m'accompagnaient ont reçu l'ordre de ne pas participer à la perquisition... En tout cas, c'était parfait pour me nuire et instiller l'idée que je ne pouvais pas me déplacer sans les médias. Finalement, la grande leçon que je tire de ces années difficiles, c'est que la presse, qui croit tout maîtriser, est en réalité très manipulée.


- À quel moment avez-vous senti la pression médiatique et compris qu'on ne vous lâcherait plus ?


- En fait, il n'y a pas un instant précis où l'on comprend cela. Je me souviens de la première fois que j'ai entendu mon nom à la radio. C'était un papier de Paul Lefèvre sur Europe 1. Ensuite, il faut simplement veiller à ne pas péter les plombs, à ne pas travailler en fonction des conséquences médiatiques de ses actes.


- Vous avez été approché par 1a presse étrangère ?


- J'ai eu des propositions d'interview du New York Times, du Washington Post, d'une télé japonaise. Mais dans l'exercice de mes fonctions, j'ai toujours refusé les interviews et les émissions de télévision. Au nom de ce principe, je n'ai pas voulu signer l'appel de Genève lancé en 1996 par des juges européens contre la corruption parce qu'il fallait obligatoirement donner une interview dans le livre. C'est mon seul regret.


- Selon vous, l'appel de Genève a été utile ?


- Il a au moins servi à poser le problème. En revanche, il ne s'est rien passé depuis. Parce que les politiques ne veulent pas que les choses changent.


- Si c'était à refaire, agiriez-vous autrement ?


- C'est une question qu'il ne faut même pas se poser quand on est magistrat. J'ai acquis la conviction que quels que soient notre intelligence, notre stratégie, notre diplomatie, notre naïveté ou notre cynisme, on n'y arrivera jamais. Dans une affaire politico-­financière, un juge d'instruction est tout seul face à des relais organisés qui maîtrisent la politique, la finance, la presse. Quelle est l'affaire qui a abouti ? Urba, parce que ce pauvre Emmanuelli s'est fait condamner comme trésorier du PS ? Il faut rester sérieux et lucide : les affaires n'aboutiront jamais.


- D'ailleurs, tout se passe comme s'il n'y avait plus d'affaires. Pourquoi ?


- La floraison des affaires dans la presse s'explique par deux facteurs de nature différente. D'une part, la décentralisation de 1982 a donné aux élus locaux le pouvoir de gérer des marchés publics. Un certain nombre n'ont pas su résister à cette tentation et ont plongé dans la fausse facture. D'autre part, les périodes de cohabitation politique successives ont favorisé les peaux de banane. Aujourd'hui, tout le monde est un peu las : les juges, les flics, les journalistes et bien sûr l'opinion publique, qui est complètement dégoûtée. De plus, les témoins potentiels se rendent compte que cela ne sert à rien de gâcher sa réputation pour servir une justice qui n'aboutit pas. Je pense, et je sais que ce n'est pas une opinion majoritaire, que c'est la fin des affaires. D'autant plus que les circuits politico-financiers occultes ont redoublé leurs efforts de dissimulation et fonctionnent beaucoup mieux qu'avant. Urba, société créée pour faire du financement politique, personne n'aurait l'idée saugrenue de la créer aujourd'hui. Car pour un juge, il suffisait d'aller chercher à son siège social : il y avait toute la comptabilité, toutes les fiches.


- Ce constat amer, selon lequel les affaires n'aboutissent jamais et n'intéressent donc plus personne, fait partie des raisons qui vous ont amené à faire de la politique, à vous présenter comme député chevènementiste aux dernières législatives ? C'était risqué de passer ainsi de l'un à l'autre, et de pouvoir apparaître comme partisan...


- Je m'intéresse à la chose publique depuis toujours. Quand j'étais plus jeune, je n'ai pas milité, par flemme.


- Et ensuite ?


- Ensuite, je suis devenu juge. Je considère toujours qu'un engagement politique est incompatible avec la fonction juridictionnelle. Puis, avec l'expérience, je me suis dit que le système judiciaire était tellement biaisé par les hommes, mais aussi les pesanteurs, les habitudes, les traditions que l'on n'arriverait jamais à une justice égale pour tous. Je me suis dit que la seule façon de changer les choses était de le faire de l'intérieur, en votant les lois. Je crois au rôle de clignotant des parlementaires. La politique a besoin d'hommes libres. Quand j'ai songé à me lancer, beaucoup de gens m'ont dit de ne pas aller me salir les mains. Je pense au contraire que la politique se meurt du manque de préoccupation de ses "professionnels" pour l'intérêt général. Quand des hommes à casseroles comme Balkany sont réélus, il n'y a que 40 % de votants, 60 % des électeurs ne veulent pas de lui.


- Concrètement, comment vous y êtes-vous pris ?


- Arnaud Montebourg m'appelle, après mon dessaisissement, pour me faire part de son soutien. Je lui dis que j'en ai marre, que j'ai l'intention de faire autre chose, et pourquoi pas de la politique. "Je m'occupe de toi", me dit-il. Il parle de moi à François Hollande qui a l'air très intéressé. Nous nous rencontrons tous les trois. Et je maintiens que François hollande m'a proposé la circonscription de Clichy-Levallois, celle-là même où j'avais mené les débuts de mon enquête sur les HLM des Hauts-de-Seine et Didier Schuller. Mais, m'a-t-il dit, c'est trop important, il faut que j'en parle à Lionel. Arnaud Montebourg m'a confié, un peu plus tard, que Jospin était "très émoustillé", c'était son mot, et en même temps un peu inquiet. En fait, je n'ai jamais eu de réponse officielle. Mais parmi ceux qui soutenaient mon investiture, certains m'ont confié que Jospin, au dernier moment, avait eu la frousse.


- Vous voilà donc chez Chevènement. Comment expliquez-vous votre faible score, malgré votre grande popularité ?


- Il ne faut pas exagérer: 10,5 %, ce n'est pas si nul. Mais la conjoncture ne pouvait pas être pire. Les socialistes accusaient Chevènement d'être le croque-mort de la gauche, et les électeurs, après Le Pen au premier tour de la présidentielle, ont voté utile.


- Qu'est-ce qui vous a le plus surpris, dans cette campagne dont vous avez été, pour la première fois, un acteur ?


- Deux choses. Le bricolage, l'improvisation, même pour les candidats des grands partis. Et puis l'immense besoin qu'avaient les gens de parler, surtout d'eux-mêmes d'ailleurs, de leurs problèmes quotidiens, de choses très terre à terre.


- Et maintenant, qu'allez-vous faire ?


- Je vais rester chez Chevènement.


- C'est un champ de ruines !


- Et alors ? Ce sont les meilleures terres pour reconstruire ! Je maintiens que Jean-Pierre Chevènement est un des hommes politiques les plus intelligents, les plus attachants, les plus cultivés... Et puis, à l'échelon collectif, les gens ont besoin d'une voix discordante.


- Professionnellement, que faites-vous aujourd'hui ?


- J'écris un scénario, j'écris des nouvelles. Je peux me le permettre, pour l'instant, grâce aux droits d'auteur que je vais toucher. Mais l'avenir est incertain. J'aimerais trouver du travail dans le milieu culturel au sens large.


- Vous n'envisagez pas de retourner dans la magistrature ?


- Cela me paraît difficile ! En revanche, je crois utile de se battre pour instaurer une certaine morale en politique. On ne peut pas exiger des hommes politiques un degré de pureté idéal. Mais on peut exiger qu'ils soient honnêtes. Je participe à la création d'une association d'élus anti-corruption dont la présidente sera une élue de Clichy, Séverine Tessier, et qui s'appellera Anticor.


- Mais vous n'êtes pas élu ?


- Je suis membre d'honneur.


- Et vous êtes nombreux ?


- Nous démarrons tout juste. Rendez-vous dans un an !

 

 

© Sophie Coignard & all., in Le rapport Omerta 2003, Albin-Michel, 2003.

 

 

Complément, en guise de contrepoint - ou de bémol : "Anticor, coups bas et financements douteux"

 

Jean Castex renouvelle l'agrément d'Anticor pour agir dans les affaires de corruption

Jean Castex a annoncé vendredi 2 avril dans un communiqué le renouvellement de l'agrément d'Anticor qui permet à l'association d'agir dans des affaires judiciaires de corruption, alors qu'elle redoutait depuis plusieurs mois d'en être privée pour des motifs politiques.

«Au regard des réponses faites par l'association indiquant son intention de modifier ses statuts pour mieux garantir les conditions de transparence sur son financement, d'une part, et de l'absence de décision de justice à ce jour sur la régularité des décisions contestées» concernant le renouvellement de son conseil d'administration, le premier ministre a décidé de renouveler l'agrément de l'association Anticor, selon le communiqué.

L'agrément avait été accordé à l'association en 2015 puis renouvelé sans difficulté, et expirait officiellement le 15 février. Mais la décision avait été prorogée à vendredi, et Anticor avait exprimé des inquiétudes quant au renouvellement. "C'est une importante responsabilité que de disposer du droit d'agir en justice au nom de l'intérêt général et cela impose des devoirs et une obligation de transparence", avait souligné le premier ministre Jean Castex la semaine dernière.

Le dossier, égaré dans un premier temps, était instruit par la Chancellerie depuis le mois d'octobre, sous le contrôle du Premier ministre. Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, qui fait l'objet d'une plainte d'Anticor devant la Cour de justice de la République pour prise illégale d'intérêt, s'était retiré du traitement du dossier.

Le gouvernement avait souhaité proroger le délai d'examen pour obtenir les réponses aux nombreuses questions et précisions adressées ces derniers mois. Parmi ces interrogations figurait l'identité d'un important donateur, que l'association anticorruption, créée en 2002, a refusé de livrer en pointant la protection des données personnelles et un avis en ce sens de la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) le 1er février.

L'identité du donateur a fini par être révélée par la presse : il s'agit de l'homme d'affaires Hervé Vinciguerra qui a fait fortune dans les logiciels de gestions et qui détient des sociétés immatriculées au Luxembourg et à Singapour. Un versement, réalisé par ce proche d'Arnaud Montebourg quelques jours avant la plainte d'Anticor contre le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler pour "prise illégale d'intérêt" et "trafic d'influence", est apparu pour certains comme un don fléché visant à financer cette procédure.

Les adversaires d'Anticor accusaient l'association anticorruption de mener un combat partisan, en attaquant la Macronie et la droite. Elle a ciblé ces dernières années plusieurs proches du président Emmanuel Macron : le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti ou dernièrement le ministre de la Santé Olivier Véran pour "favoritisme" pour la gestion de l'application StopCovid.

Le premier ministre a souligné vendredi dans son communiqué que l'analyse de la demande de renouvellement de l'agrément avait "relevé un manque de transparence interne sur les dons collectés". Le texte évoque aussi "une contestation des conditions de renouvellement du Conseil d'administration en juin 2020, dans le cadre d'une action contentieuse portée par une partie des membres de l'association".

Fondée en 2002 par l'ancien juge anticorruption Eric Halphen et une ancienne élue socialiste, Séverine Tessier, "pour lutter contre la corruption et rétablir l'éthique en politique", Anticor est composée de citoyens et d'élus "de toutes les tendances politiques."

Au fil des ans, elle est devenue un acteur, parfois contesté, de la justice financière. Son levier : la plainte avec constitution de partie civile qui permet la saisie quasi automatique d'un juge d'instruction et la relance des investigations quand une enquête a été classée par le parquet. Anticor est à l'origine de plusieurs enquêtes judiciaires - concernant l'ancien président de l'INA (Institut national de l'audiovisuel) Mathieu Gallet, les sondages de l'Élysée - et ses plaintes avec constitution de partie civile ont permis de relancer les investigations sur Alexis Kohler ainsi que sur Richard Ferrand (mais la cour d'appel de Douai a jugé cette dernière affaire prescrite). Outre Anticor, deux autres associations bénéficient de cet agrément en matière de corruption, accordé pour trois ans : Sherpa et Transparency international.

 

Commentaires critiques de lecteurs :

 

Anticor, l'association à la solde de la gauche va se mettre en marche pour les prochaines élections. une association anti démocratique.

 

Et Richard Ferrand avec sa prescription, elle est pas belle la vie?

 

Les chevaliers blancs sont de retour !
On est sauvés !

 

© Hebdomadaire Le Point (n° 2536 du 25 mars 2021).

 

 


 

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